• Le Symbolisme

     
    Le mouvement symboliste trouve sa définition en 1886, sous la plume de Jean Moréas : " La poésie symboliste chercher à vêtir l'Idée d'une forme sensible… ".

     

    La seconde moitié du XIX° siècle est une véritable explosion de ferveurs et d'idées artistiques qui semblent se libérer du joug des guerres et du rigorisme où l'art était confiné. Deux générations d'artistes nés entre 1820 et 1860, à l'inverse des Impressionnistes, vont dépeindre les idées comme un symbole, tant dans l'écriture que dans la peinture. Les thèmes retenus sont en majorité historiques, bibliques, mythologiques ou légendaires.

     

    Ce seront les démarches des Préraphaélites et du futur Art Nouveau. Les Préraphaélites et leur inspiration ont pour origine l'Angleterre, avec John Ruskin et Ford Madox Brown. " Schocking ! ", dirons les Anglais devant leurs premiers tableaux.

     

    William Holman Hunt, John Everett Millais, Dante Gabriel Rossetti, Edward Burne-Jones et le poète et dessinateur William Morris sont parmi les plus connus de ces artistes. Sur le continent, ils ont pour noms à Paris : Puvis de Chavannes à voir au Panthéon et Gustave Moreau dans son atelier (75009). Le Belge Félicien Rops, les Suisses Arnold Böcklin et Ferdinand Hodler suivront l'influence du Symbolisme.

     

    Réalisme et idéal seront les thèmes favoris des peintres comme des écrivains à la recherche de la créativité et d'une précision qui annonce parfois l'Expressionnisme.

     

    Le Symbolisme

    Hugo Simberg, L'Ange blessé, (1903).


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